Les Chiens de l’hiver (Dan Simmons)

« Professeur de littérature anglaise à l’université du Montana, Dale Stewart est aussi l’auteur d’une série de romans à succès : Jim Bridger, le roi de la montagne. Mais Dale se trouve aujourd’hui à un tournant crucial de sa vie : dépressif et suicidaire, il a vu sa femme puis sa jeune maîtresse le quitter, et va probablement perdre son emploi. Il éprouve alors le besoin de retourner dans l’Illinois, sur les lieux de son enfance, pour écrire un roman  » sérieux  » mettant en scène la lande de gamins dont il faisait partie à l’époque. Mais à peine arrivé, Dale est victime dune succession de faits bizarres. La maison qu’il a louée – celle de son défunt ami Duane, un garçon surdoué mort à onze ans déchiqueté par une moissonneuse-batteuse – lui paraît hantée. Des chiens noirs démoniaques rôdent autour de la maison et il reçoit sur son ordinateur de mystérieux messages en vieil anglais. Perdu entre la réalité et ses hallucinations, Dale va voir resurgir l’horreur… »

Se mesurant à Henry James et à Stephen King, convoquant le Laide Beowuyet le Livre des morts égyptien, Dan Simmons signe un roman fantastique moderniste et terrifiant, dans la plus pure tradition du genre.

Après que sa femme, Anne, l’ait laissé tombé et soit partie avec leurs deux filles, puis sa rupture avec Clare, une de ses étudiantes devenue sa maîtresse, l’existence de Dale est partie à la dérive. Dépressif et suicidaire, il suit une thérapie mais décide de partir quelques temps sur les lieux de son enfance, dans le village d’Elm Haven, et plus précisément dans la ferme de son ami Duane Mc Bride.

Duane, c’est ce petit garçon de 11 ans qui a eu un terrible accident, lors de ce fameux été de 1960. Mais Dale n’en possède que très peu de souvenirs, il a particulièrement oublié toutes les choses terrifiantes qui leur sont arrivés, à lui et à sa petite bande, cette année là.

Retiré dans cet endroit isolé pour se remettre à écrire, Dale va se heurter à des choses plus étranges les unes que les autres. Tout d’abord ces chiens noirs qui rodent autour de la maison, toujours plus nombreux à mesure que les jours passent. Puis ces halucinations… et enfin les messages que lui diffuse son ordinateur. Tout cela va l’emmener aux frontières de la réalité, de sa réalité. Avec tout ça, il finit par croire qu’il devient fou… ou bien peut être l’est-il finalement ?

Quelques frissons en règle pour ce roman signé d’une main de maître. Dan Simmons a su encore une fois me faire peur.

Triptyque Elm Haven

  1. Nuit d’été (1991) – Prix Locus du meilleur roman d’horreur en 1992

  2. Les fils des ténèbres (1992) – Deuxième partie du triptyque Elm Haven, dont les deux autres parties sont Nuit d’été et Les chiens de l’hiver. Prix Locus du meilleur roman d’horreur en 1993

  3. Les Feux de l’Eden (1994) – Prix Locus du meilleur roman d’hoffeur en 1995

  4. L’épée de Darwin (2000)

  5. Les Chiens de l’Hiver (2002) – Suite de Nuit d’été

Un petit mot ?