L’âge des miracles (Karen Thompson Walker)

L'Âge des miracles, Karen Walker - PAGEEt si nos journées commençaient à s’allonger, d’abord de quelques minutes, puis de plusieurs heures, jusqu’à ce que le jour devienne la nuit et la nuit le jour ?

Une journée d’octobre apparemment comme les autres, l’humanité découvre avec stupeur que la vitesse de rotation de la Terre a ralenti. Les jours atteignent progressivement 26, 28 puis 30 heures. La gravité est modifiée, les oiseaux, désorientés, s’écrasent, les marées se dérèglent et les baleines s’échouent… Tandis que certains cèdent à la panique, d’autres, au contraire, s’accrochent à leur routine, comme pour nier l’évidence que la fin du monde est imminente. En Californie, Julia, est le témoin de ce bouleversement, de ses conséquences sur sa communauté et sa famille. Adolescente à fleur de peau, elle est à l’âge où son corps, son rapport aux autres et sa vision du monde changent : l’âge des miracles.

Entre roman d’anticipation et roman d’apprentissage, L’Age des miracles est un livre visionnaire
sur la capacité d’adaptation de l’homme, poussée ici à son paroxysme.

mon avis

Roman initiatique à l’aspect philosophique, un sujet quasi d’actualité : la déchéance de notre planète.

Nous assistons ici à un phénomène étrange et pour le moins déroutant : le ralentissement de la rotation de la planète. Les premiers changements ont été discrets, mais bientôt les comportements des animaux changent et inquiètent, les cultures sont affectées par les nuits froides et prolongées ainsi que par les journées trop chaudes, et aux quatre coins de la planète ont lieu des « catastrophes naturelles » jamais vues.

La narratrice, Julia, adolescente au moment des faits, nous raconte jour après jour les changements qu’elle constate mais aussi qu’elle ressent. Parce que le ralentissement affecte aussi le comportement des humains, Julia le perçoit dans les attitudes inhabituelles de ses proches. Bientôt, les gens commencent à avoir peur et à fuir, espérant trouver ailleurs un abri, un endroit qui les préserverait du déclin du monde tel qu’on le connaît. Les scientifiques eux-même ne parviennent pas à expliquer le phénomène. La population et son environnement va devoir vivre avec ce retournement de situation.

Le sujet m’intriguait beaucoup. En cette période étrange que nous traversons tous en ce moment (j’écris cet article alors que nous faisons tous face à une pandémie à l’échelle mondiale … oui ça fait peur, mais on va s’en sortir hein ^^), je me suis dit c’est quitte ou double : ou ce roman va m’angoisser, ou il va me passionner. En fait, ni l’un ni l’autre. Je trouve que l’histoire manque de profondeur. Certes, ce genre de thème amène forcément à se questionner et à réfléchir sur l’avenir de notre planète, de notre monde. Mais le récit m’a paru plat, je m’attendais à un peu plus de rebondissements. C’est un roman initiatique à la limite du philosophique et je n’y ai pas trouvé autant d’intérêt que je me l’imaginait.

2 réponses à « L’âge des miracles (Karen Thompson Walker) »

  1. Je l’ai lu il y a quelques années et je ne me souviens de rien de cette lecture. À part que j’avais le même avis que toi, c’est plat et ça manque de développements. et de retournements.
    Par contre, j’ai lu son autre livres, Des rêves infinis qui est beaucoup plus passionnant à mon goût.

    1. Merci pour ton passage et ton avis ! Je me note cet autre livre de l’auteure, sait on jamais 😉

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