L’enfant des cimetières (Sire Cédric)

Les lectures de Pampoune : L'enfant des cimetières - Sire CédricCe pourrait être un simple fait divers : un fossoyeur tue sa femme et ses enfants au fusil à pompe avant de se donner la mort.
David et Aurore, journalistes, sont sur les lieux, certains de tenir un sujet en or.
Le lendemain, c’est Kristel, la compagne de David, qui est victime d’un tueur dément. Pour le commandant Vauvert, cette affaire présente trop de zones d’ombre, et celles-ci ne vont cesser de s’étendre. La vague de meurtres se répand, emportant David jusqu’au bord du précipice, jusque dans les rêves de l’enfant des cimetières…

* Angoisse, frissons, palpitations et nuits blanches garanties. *

Lorsque David et Aurore, journalistes, se retrouvent à couvrir un affreux fait divers, ils sont loin de se douter dans quel enfer ils ont mis les pieds. David culpabiliser à l’idée d’être sur les lieux de ce meurtre atroce et prendre des photos le met vraiment mal à l’aise. Une fois chez lui, cette sensation d’avoir côtoyé quelque chose de malsain ne le quitte plus. Alors le lendemain, quand sa propre compagne est elle aussi victime d’un tueur fou, David se met à enquêter sur la légende de l’enfant des cimetières et cela tourne très vite à l’obsession.

Quelque chose est bel et bien sorti de l’ombre, quelque chose ou quelqu’un, et cet être doté d’une force démoniaque ne compte pas s’arrêter là. L’enfant des cimetières va semer la mort derrière lui et n’aura de cesse de vouloir arrêter David dans ses investigations. Mais ce dernier va lutter de toutes ses forces, pour Kristel et pour toutes les autres victimes.

La seule personne qui va bien vouloir accorder du crédit aux élucubrations de David, c’est le commandant Vauvert. En charge des deux affaires, Vauvert va être obligé de sortir totalement de sa zone de confort et entrer dans cet univers surnaturel et effroyable.

L’enfant des cimetières est une relecture. J’avais découvert Sire Cédric à travers ce roman il y a quelques années et j’en gardais un souvenir de frissons et d’angoisse. J’ai retrouvé tout ça en le relisant et j’en suis ravie. Ce genre littéraire a toujours été mon genre de prédilection et j’ai rarement eu peur en lisant un livre, mais Sire Cédric a su me plonger dans cette ambiance pesante et angoissante à souhait. Sire Cédric m’a accompagné durant ma nuit blanche, ou bien l’a t’il tout simplement provoquée, je ne saurai dire. En tous les cas, il me tarde de lire un autre roman de cet auteur, dont j’affectionne tout particulièrement l’écriture et la personnalité.

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